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No Dan Kar
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No Dan Kar
3 février 2012

La Hyène

Les habitants d’Aarklash parlent des Dévoreurs comme d’un fléau. De leur point de vue, il s’agit d’une meute de wolfens enragés, ivres de carnage et de destruction. Ils ne comprennent même pas comment ces révoltés sans foi ni loi ont pu survivre aussi longtemps ! La raison en est pourtant simple. Les Dévoreurs, guerriers sans pareils, ont brisé les chaînes qui les maintenaient sous le joug divin. Autrefois sur les Chemins du Destin, ils ont rejoint les Méandres des Ténèbres pour assouvir leur soif de massacre. Le Rag’narok célèbrera la mort des dieux !

La Hyène ne laisse que tourment sur son passage. Composés de wolfens qui ont renié leur héritage, de renégats et de parias de tous les peuples, les disciples de la Bête forment un ensemble hétéroclite : guerriers parés de chaînes, armes aux formes torturées et armures singulières. Consumés par la rage, ils vouent leur art du combat à la destruction de tout ce que les autres peuples considèrent comme sacré. Leurs victoires sont suivies de festins horribles au cours desquels les plus bestiaux d’entre eux dévorent les vaincus. C’est de cette tradition macabre qu’ils tirent leur nom de Dévoreurs. Les Dévoreurs ont reçu les révélations de Vile-Tis, le dieu rebelle qui soutient leur cause. Perpétuellement en guerre et pourchassés par les autres dieux, ils sont peu nombreux ; leur vie est un combat de tous les instants pour la survie. Leurs prouesses guerrières, magnifiées par leur fureur sanguinaire, leur permettent de terroriser et d’écraser des adversaires bien plus nombreux qu’eux. Les Dévoreurs contrôlent plusieurs enclaves depuis leurs premières victoires du Rag’narok. Leur soif de sang est loin d’être assouvie cependant, et la Hyène sort de plus en plus souvent de sa tanière pour chasser. Les tourments des mortels prendront fi n avec la mort des dieux ; des cendres de la civilisation émergera un âge de liberté.

• La Hyène de l’Armageddon se prépare à lancer l’offensive qui fera basculer le Rag’narok.

• La Hyène sanguinaire rassemble des bandes errantes, assoiffées de carnage et de liberté. Détruisant les idoles, jetant à bas l’ordre établi, elles sèment le chaos et ne laissent que désolation dans leur sillage. Les Dévoreurs ont passé un pacte avec Vile-Tis et écoutent attentivement ses révélations. Au dernier jour du Rag’narok, cependant, la Bête et ses fi ls s’affronteront dans un ultime combat. Quelle qu’en soit l’issue, Aarklash sera libérée du joug des dieux. Les Dévoreurs se fient à la constellation de la Hyène.

HISTOIRE

En 999, à la veille de Rag’narok, un météore s’écrasa dans le cercle de pierres de Caer Laen. L’objet céleste était la prison de Vile-Tis, dieu déchu par ses frères pour son tempérament rebelle. Celui qu’on a depuis surnommé « la Bête » émergea parmi les wolfens de la meute de la Lune gémissante. Il leur confia de terribles révélations : les dieux étaient imparfaits et se servaient de leurs pouvoirs injustement acquis pour asservir les mortels. Pour les convaincre, la Bête révéla aux wolfens qu’Yllia, leur déesse, les détestait : elle ne les avait pas conçus pour protéger la nature, mais pour détruire les civilisations qui menaçaient son hégémonie. En des temps immémoriaux, les worgs, pères des wolfens, avaient détruit un lointain empire de l’orient, obéissant aux ordres d’Yllia ; le commandant de leur invincible armée n’était autre que Vile-Tis lui-même.

Confrontés à la réalité de leur histoire et de leur condition, les wolfens se retrouvèrent livrés à eux-mêmes. Ils passèrent un pacte avec la Bête et jurèrent de tuer les dieux et de détruire leur création. Cette longue et amère vengeance permettrait aux mortels de prendre en main leur destin. Les Dévoreurs, disciples d’un dieu de la guerre, transmirent les révélations de la Bête aux autres peuples. Ils rallièrent les demi-elfes du fleuve Ynkarô, qui partageaient leur vision de la Création. Consumés par le tourment qui embrasait leur âme, ils se battirent comme des fauves et perpétrèrent des actes d’une infinie violence. La Hyène rôde dans les Ténèbres depuis 1 003. Les peuples du Destin, trop faibles à ses yeux, ont refusé de prendre le mesures extrêmes que le Rag’narok impose. Au coeur des Ténèbres, les Dévoreurs se montrent plus féroces et plus impitoyables que jamais.

LES DISCIPLES DE LA BÊTE

Totem : Hyène.

Pays : Forêt de Caer Laen, nord de l’Akkylannie, fleuve Ynkarô.

Peuple : Les Dévoreurs.

Nation : Les disciples de la Bête.

Langues : Akkyshan, akkylannien, cynwäll, daïkinee, wolfen.

Capitale : La forêt de Caer Laen.

Alliance : Les Méandres des Ténèbres.

Alliés : Araignée, Bélier, Scorpion, Serpent.

Culte : Vile-Tis.

Élément primaire des magiciens : Eau.

CHRONOLOGIE

Âge divin Yllia crée les worgs. Commandés par Vile-Tis, ces derniers anéantissent l’Empire ishim.

999 Vile-Tis revient sur Aarklash.

1 003 Les Dévoreurs s’engagent dans les Méandres des Ténèbres.

1 005 Les Dévoreurs dévastent l’Akkylannie.

RAG’NAROK

Apparus aux prémisses du Rag’narok, les Dévoreurs sont le parfait symbole de la frénésie destructrice du Rag’narok. Il n’y a aucun compromis possible : la Hyène est le bourreau des faibles et des empires inféodés aux dieux. Par le carnage, la Hyène dénonce le jeu divin et tente d’y mettre un terme. Le Rag’narok ne doit s’achever qu’avec l’abolition des lois et des dieux. Une fois la victoire et le libre arbitre acquis, le tourment des mortels prendra fi n. Il sera temps, alors, de bâtir un nouvel avenir. Les Dévoreurs ne croient plus au destin : l’avenir n’est pas tracé, il appartient à ceux qui, par la force ou la ruse, savent s’en emparer. Au cours de leurs premières années d’existence, les Dévoreurs se sont déchaînés dans un ouragan de destruction et de haine. Toutefois, le temps et les révélations de leurs profanateurs ont tempéré leur rage : ils ont formé peu à peu un véritable peuple, soudé par des motifs plus élevés que la simple soif de carnage. Les plus éveillés d’entre eux envisagent de nouveaux modèles de sociétés. Le Rag’narok pourrait bien être le baptême de sang d’un nouvel âge d’or.

ARMÉE

Désavoués par leurs peuples d’origine, pourchassés par les serviteurs des dieux et consumés par le tourment, les Dévoreurs sont perpétuellement en guerre. La Bête et ses champions leur enseignent un art du combat très évolué, en parfait contraste avec la rage qui les emporte au combat. Cette maîtrise martiale leur permet de compenser leur absence de discipline lors de la bataille. En effet, les Dévoreurs détestent l’autorité et ne suivent que ceux qu’ils estiment dignes d’être chefs. Une fois les mêlées engagées, nombreux sont ceux qui s’abandonnent à la fureur et n’entendent même plus les ordres. Dotés d’armes à deux mains, de faucheuses aux formes tourmentées ou de boucliers, les voraces forment le gros de l’armée de la Hyène. Aux hurlements qui accompagnent leur charge effrénée répond le gémissement des étoiles de la Bête, projectiles à la trajectoire imprévisible lancés par les redoutables chasseurs de têtes. Moins impétueux mais d’autant plus terrifiants, les carnassiers forment l’élite des Dévoreurs. Protégés par d’épaisses armures, ils manient les crocs de Vile-Tis, des lames au tranchant inusable. Si les carnassiers sont les maîtres du combat, les tyrans en sont les virtuoses. Ces combattants désormais légendaires imposent leur loi en portant l’art du combat à un niveau inégalé. Dans l’ombre des terrifiants guerriers de la Hyène, les éclipsantes assassinent leurs victimes dans une sanglante célébration de la grâce et de la fureur. Les Dévoreurs ne sont pas tous des wolfens : les demi-elfes du fleuve Ynkarô font également partie des disciples de la Bête. Guerriers de sang, éventreurs et gardes gris se distinguent par leur agilité et leur cruauté à l’égard de leurs ennemis.

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